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Cost Analysis of Aprotinin Reintroduction in French Cardiac Surgery Centres: A Real-World Data-Based Analysiss. Advances in Therapy

 

Il s’agit d’une étude réalisée par les CHU de Montpellier, de Nantes, les HCL et l’hôpital Bichat. Ces 4 centres ont utilisé les données de leurs patients inclus dans le NAPaR (entre 2018 et 2020), les ont appariés rétrospectivement à des patients traités par l’acide tranexamique dans les mêmes indications (suivant l’ordonnance de l’ARCOTHOVA). Ils ont évalué l’impact budgétaire de la réintroduction de l’aprotinine.
Cette analyse de coût a été extrapolée sur la cohorte de patients français inclus dans le NAPaR sur la même période.
La comparaison des coûts concernait la prise en charge des patients jusqu’à leur sortie des soins intensifs (antifibrinolytiques, produits de transfusion, temps d’occupation du bloc opératoire et séjour en unité de soins intensifs).

Résultats : Les 459 patients ont été répartis comme suit : 17 % sur l’indication ; 83 % hors indication. Le coût moyen par patient, jusqu’à la sortie des soins intensifs, a tendance à être plus faible dans le groupe aprotinine que dans le groupe acide traxénamique, ce qui a entraîné une économie brute estimée de 3136 € par patient.
Ces économies concernaient les frais de salle d’opération et de transfusion, mais étaient principalement attribuables à la réduction des séjours en soins intensifs. Si l’on extrapole à l’ensemble de la population du NAPaR français, les économies totales du changement thérapeutique sont estimées à environ 3 millions d’euros.

Conclusion : L’impact budgétaire prévoyait que l’utilisation d’aprotinine, selon le protocole ARCOTHOVA, entraînait une diminution des besoins en transfusion et des complications liées à la chirurgie. Au final, l’hôpital a réalisé d’importantes économies par rapport à l’utilisation exclusive d’acide traxénamique.

Cost Analysis of Aprotinin Reintroduction in French Cardiac Surgery Centres: A Real-World Data-Based